Outre mon métier de graphiste, pour toute sortes de clientèles, je suis éditeur de la revue d’art Lisières, depuis une vingtaine d’années.
À ce titre j’ai développé différentes compétences utiles aux métiers de l’édition. C’est pourquoi plusieurs éditeurs me font confiance pour la création de leur catalogue, et notamment es Éditions Vagamundo dont j’ai réalisé la totalité du catalogue depuis sa création en 2010.
L’impact de la couverture est décisif
La mise en page d’un ouvrage de cinq cent pages ou plus demande une vue d’ensemble et exige une rigueur à toutes les étapes du travail. L’impact de la couverture est décisif, le premier regard décide de beaucoup, c’est le domaine de la créativité et de la pertinence par rapport au sujet du livre, à l’esprit d’une collection. Celle-ci est déterminée par une charte graphique mise au point avec soin et correspondant au projet éditorial. Mais si le lecteur a franchi le cap important de prendre l’ouvrage en main, encore faut-il que l’agrément se poursuive durant la lecture. Chaque aspect du travail compte, il s’agit des composantes d’une réussite aux critères objectifs et rigoureux. Combien de publication, y compris dans la grande presse des magazines grand public, souffrent des défauts de l’infographie ! Les maquettes ainsi conçues rivalisent de gadgets, d’effets qui s’ils s’avèrent séduisants sur un écran, vont s’avérer bien décevants une fois la publication imprimée entre les mains ! Choix et taille des caractères typographiques, contrastes chromatiques, respect des marges, largeur des colonnes, tout concourt à un confort de lecture ou quand le travail est loupé à une préjudiciable illisibilité.
Si le livre comporte des illustrations, le travail est encore plus exigeant. Souvent une optimisation, voire des retouches s’avèrent nécessaires. Travaillant très souvent pour des reproductions d’art mon expertise en ce domaine est solide. Et puis, certains détails font aussi la différence qui facilitent la navigation dans un livre, son repérage, de ce point de vue la navigation inernautique nous a tous appris à progresser. Enfin les agréments visuels se doivent d’viter toute surcharge, souvent le graphiste doit s’effacer devant le contenu qu’il a charge de mettre en valeur. Métier créatif et modeste à la fois.
Ne jamais oublier la finalité concrète d’un ouvrage
Enfin, il ne jamais oublier la finalité concrète de l’ouvrage et le passage sur les presses de l’imprimeur. Lorsque c’est nécessaire, et c’est souvent le cas, je me rends chez les imprimeurs pour effectuer le meilleur choix, en respect des visuels reproduits ou pour corriger tel ou tel aspect. Respectueux du métier de l’impression, je veille à proposer des fichiers » propres » adaptés le plus possible aux contraintes techniques, gage d’une impression réussie. Depuis plus de trente ans que je rencontre des imprimeurs, j’apprends chaque jour auprès d’eux et de retour à mon studio, le prochain livre est chaque fois différent.
C’est pourquoi vous pourrez me confier en toute confiance votre manuscrit, en édition ou auto-édition. J’aurais à cœur de mettre en valeur les contenus de votre ouvrage et offrir le plus bel habillage au projet qui est parfois celui d’une vie.